Chant de la Brume ~ Persévère et tu réussiras ~ U.C.

p s y c h o l o g i e • 5 lignes minimum Tu es un félin enjoué, Brume. Tu es toujours le premier à te lever et à faire du bruit dans la clairière. Contrairement aux autres guérisseurs, tu ne restes pas dans la solitude, tu préfères la compagnie. Tu la cherches toujours et ne supportes pas d'être seul. Cela peut être parfois embêtant car ta tanière est plutôt isolée du reste du camp. Aussi, tu n'y restes que peu, à part quand il le faut vraiment.
Tu es donc souvent accompagné par d'autres félins.
Tu es un grand bavard et tu parles beaucoup pour ne rien dire. Tu aimes beaucoup parler de toi et ramène souvent la discussion vers ton personnage. Mais tu n'es pas narcissique car tu ne te trouves pas très intelligent et ne te considère pas comme une personne bien. C'est pourquoi tu fais toujours de ton mieux pour te mettre en valeur afin de te le prouver à toi même.
Malgré tes airs de rigolo, tu n'as pas un grand sens de l'humour même si tu essayes d'amuser les malades car tu soutiens le fait que rire guérit. Tu prends ton rôle de guérisseur très au sérieux et tu es prêt à tout pour soigner les autres. Ta réserve de plante est toujours pleine afin de ne jamais en manquer. Tu es très prévoyant et ordonné, tu ne supportes pas quand quelque chose n'est pas à sa place, même à quelques centimètres. Les chatons et même parfois les guerriers te traitent de maniaque, ce à quoi tu réponds par un rire ou un sourire, car tu en es parfaitement conscient.

Tu es un félin pacifiste et n'aimes pas trop la guerre qui apporte son lot de blessures et donc de blessés. Tu n'apprécies pas non plus l'hiver.
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p h y s i q u e • 5 lignes minimum Tu es un félin de petite taille, plus petit que la moyenne du moins. Tu n'es pas très robuste, et ton corps n'a jamais été fait pour le combat. C'est l'une des choses qui t'a convaincu de changer ta voie. Tu n'es pas énormément musclé, les seuls endroits plus volumineux sont tes pattes arrières, qui te permettent de sauter plus haut et t'aident à bien nager.
Tu as un beau pelage fin et uni de couleur brun roux, luisant légèrement au soleil. Il brille d'un certain éclat selon la position du soleil dans les cieux.
Tu as un visage plutôt fin aux traits marqués.
Tes yeux sont gris pâles et rendent ta vue parfois incertaine. Tu vois le monde avec un filtre donnant aux objets des formes floues et incertaines, même si tu arrives très bien à te repérer grâce à ton odorat qui s'est développé aux dépens de ta vue.

h i s t o i r e • 10 lignes minimum Tu nais une belle soirée d'automne, alors que les feuilles des arbres commençaient à rougir et à tomber. Ta mère était une belle guerrière du Clan de la Rivière, plutôt jeune, tandis que ton père était un vétéran confirmé. Malgré tout, le courant était passé entre eux et ils s'appréciaient beaucoup. Ce n'étaient pas les amoureux les plus soudés du clan et on avait parfois du mal à comprendre leur couple, mais c'étaient de bons parents, tout ce qui comptait pour le clan.
Tu avais deux sœurs, toutes deux chipies mais avec lesquelles tu jouais beaucoup. À partir du moment où vous vous levez jusqu'à ce que vous alliez vous coucher, vous étiez en train de vous amuser avec à chaque fois quelque chose de différent. Néanmoins, elles étaient très proches l'une avec l'autre et parfois, tu te sentais à part.
Tes problèmes de vue se révèlent vers tes quatre lunes. Tu avais toujours vécu ainsi mais ne t'en étais jamais plaint. On s'en était pourtant aperçu, un peu tard, mais on s'en était aperçu. A partir de ce moment là, tu ne fis plus jamais seul un instant. Le guérisseur restait très souvent à côté de toi et tes parents surveillaient chacun de tes mouvements. À cause de toi, le couple explosa. Et a cause de toi, ta mère et tes sœurs furent malheureuses. Bien plus que toi, qui n'avait jamais vraiment apprécié ce père bourru qui accordait toute son attention à tes deux petites sœurs adorables. Elles avaient toujours été les préférées, et elles le resteront. À cet instant, tu sus que ta vie ne serait plus jamais pareille. Et tu t'en voulais.

Pour prouver à tout le monde que tu valais plus que ce que l'on pensait, tu avais décidé de devenir guerrier, guerrier malvoyant mais guerrier. On eut du mal à t'accepter parmi les apprentis et même ton mentor ne faisait aucun effort pour ton entraînement. Ta petite taille l'embêtait autant que tes problèmes de vue. Aussi, tu en avais assez de faire des efforts pour que personne ne les apprécie à leur juste valeur. Tu décidais de devenir guérisseur afin de servir ton clan mieux qu'en tant que guerrier ignoré.

Le guérisseur t'accepta avec joie, attendant son apprenti depuis de nombreuses lunes. Il savait qu'un jour, tu viendrais suivre sa voie. Il te connaissait. Vous étiez très soudés, vous deux. Toujours là pour corriger tes erreurs, mais aussi pour complimenter tes progrès. Tu entrepris une ascension fulgurante, passant de 'petit nul' à l'apprenti très sollicité'.
De leur côté, tes sœurs grandissaient très rapidement, toujours aussi proches, de nombreux félins leur tournant autour. Par leur beauté, elles attiraient les mâles et, sans le vouloir, leur brisaient le cœur. Car elles n'en aimaient aucun et ne voulait pas connaître le sort de leur pauvre mère qui restait à la pouponnière en tant que reine a plein temps, lâchement abandonnée par celui qu'elle aimait.

Tu reçus ton nom de guérisseur à tes douze lunes, ton mentor estimant que tu avais fait suffisamment de progrès et que tu étais prêt à le seconder. Tu t'en souviendras toujours et, encore aujourd'hui, tu aimes le raconter aux chatons qui viennent t'embêter dans ta tanière.
Quelques lunes plus tard, après un travail louable, ton mentor et guérisseur du clan mourut, noyé. Tu fus dans les premiers à le pleurer. Il était devenue comme un père pour toi, le père que tu n'avais jamais eu.

Les lunes passent. Tu es maintenant le guérisseur attitré du Clan de la Rivière, et fier de l'être. Tu as légèrement renoué les liens avec tes sœurs qui viennent de temps en temps te voir, et tu es toujours étonné par leur ressemblance frappante. Ton père est maintenant devenu un ancien tandis que ta mère aide les reines de son mieux, utilisant corps et âme pour leurs chatons. Tu as déjà vécu de nombreuses choses, mais tu n'as pas fini ta vie.