Toi + moi = pureté
Pattes Pourpres (Nuage de Pureté) x Etoile Enigmatique
Où es-tu ? Qui es-tu ? Ou vas-tu ? Tu avais tout oublié, tout omis. Tu ne savais plus où tu étais, tu étais perdue. Puis te souvint que tu étais toi.
Toi... Un monstre, un échec... Toi toi toi... une prisonnière de la purteté,
une victime de l'obsession... Il n'y avait plus de mots pour te décrire.
Tu ne savais plus rien, le néant t'envahit. Du noir... tu ne voyait que du noir... c'était ça, ta vie ? Tu es détestable, misérable, méprisable. Tu ne mérites de vivre, pourtant tu existes. Un pâle lueur arrive, de plus en plus clair et nette. La mort t'attends ? Peut-être. Tu l'as bien mérité, vraiment.
Tu préfères mourir que de continuer, tu sens dans ton ventre un poids tel des petit reîtres de plomb. Quand tu repris pleinement tes esprits, tu te rendis compte que tu était sans la réalité, et loin du rêve, qui était à présent ta vraie maison, car tu es un rêve, tu n'es pas un vrai chat. Tu ne le sera plus jamais. Le rêve n'est qu'une fuite sans espoir, une fuite mauvaise, tu n'étais pas courageuse, la réalité de mangeait chaque jour,
jusqu'à tes derniers instants, tu souffriras.
En fait, cette lueur n'était autre que la lumière de la fraîche matinée d'une belle saison parmi tant d'autres. Le noir étaient tes yeux, tu venais de les ouvrir... Tu fut plus rassurée, ton heure n'étais pas venue, par pour l'instant. Pourtant, tu avais le pressentiment que cela arriverais bientôt.
Demain, dans une lune ? Dans une saison ? Dans quatre saison ? Tu l'ignorais. Mais tu attendais sans être prête, mais sans appréhender non plus. Tu ne savais plus ta position, c'était mieux comme ça. En attendant,
il était tout de même assez tard dans la matin, bientôt midi. Tu savais que tu devais accomplir aujourd'hui quelque chose de très important. Il était temps pour toi et elle.
Tu voulais lui annoncer toi-même. C'est pour cela que tu sortis du camp.
Le soleil étais presque à son zénith, comme tu l'avais deviné, et la vie du camp avait commencé depuis longtemps. En cherchant partout, tu ne vie pas le chaton que tu cherchais et tu dus te résoudre à aller dans la pouponnière. Tu soupiras et t'engouffras de la tanière où résonnait des petits cris stridents et très désagréables. Une odeur de lait flottait dans l'air et la meneuse sentît tout de suite l'odeur familière du destinataire de ta nouvelle. Effectivement, elle était là, allongée. Tu commença tout de suite:
- Pattes Pourpres ? Je te demande d'aller avec moi dans mon antre, je te prie.
Sans attendre de savoir si elle te suivait ou non, tu trottina vers ta tanière et entra sans un mot. Une fois installée, tu t'assis et reprit:
- Il est temps de te nommer apprentie. Maintenant. Comme tu le sais,
je serais ton mentor. Je pensais t'appeler Nuage Pourpre, mais tu as sûrement une autre idée...