Approche un peu pour voir si tu l'oses ? - Nuage d'Orient

p s y c h o l o g i e • 5 lignes minimum Je suis d'un naturel mauvais. Ne vous attendez pas à ce que je sois tendre avec vous car j'ai beau vouloir devenir guérisseur, ce n'est pas pour autant que je vais jouer le rôle de votre mère. Quoi ? J'suis pas sympathique ? J'm'en fiche de ce que tu penses moi, j'ai pas besoin de l'avis des autres pour progresser, à part de ceux de mon mentor et de mon chef - et encore -. Après disons que des fois il m'arrive de me montrer taquin et drôle. J'aime bien rire oui, et pas que des autres. Contrairement aux apparences, je ne suis pas égoïste non plus, ni cruel. J'aime pas voir un autre chat souffrir, même s'il n'est pas de mon clan, pourtant j'aurai bien du mal à l'admettre. Enfin, peut-être que toi, Invité, tu parviendras à briser la glace de mon petit cœur pour te révéler un côté doux et appréciable de ma personnalité.

p h y s i q u e • 5 lignes minimum Physiquement je suis petit et mince. Je n'ai pas la carrure d'un guerrier, et même certaines femelles doivent être plus grasses et plus grandes que moi (triste réalité). J'ai un pelage bicolore, assez particulier puisque du museau jusqu'à la queue mes poils sont couleur corbeau et toute la partie inférieure de mon corps est blanche (mis à part les pattes qui sont noires avec des chaussettes). Mes yeux sont vert pomme, soit magnifiques. Quoi je me vente ? N'importe quoi ! Je suis sûr qu'ils te feraient craquer, Invité... Pas vrai ? Pour ce qui est du reste, malgré ma petite taille, je reste proportionné, avec de jolies moustaches blanches et un petit museau rose. Après tout, je n'ai que huit lunes, je finirai bien par grandir un jour !

h i s t o i r e • 10 lignes minimum Passons à l'histoire de ma vie maintenant : le pourquoi du comment j'ai eu la soudaine envie de devenir guérisseur. Pour cela il faut remonter très loin en arrière, alors que je n'étais encore qu'un chaton débile et naïf. J'étais heureux, avec ma mère. J'étais le seul qu'elle aimait puisque apparemment, elle avait eut du mal à mettre bas et mes frères et sœurs, trop faibles, n'auraient pas réussi à survivre les jours suivants.

J'étais heureux, un peu surexcité (comme tous les chatons me diriez-vous) et à vrai dire je n'avais aucune idée de ce que la vie pouvait me réserver comme malheurs. Pourtant, un jour, alors que je jouais tranquillement avec mes amis de tanière, on m'a appris que mon père était décédé. Il avait - paraît-il - en se faufilant sur la route pour chasser une souris, pas vraiment fait attention à ce qui l'entourait. Suite à cela il s'est fait renversé et a succombé de ses blessures. Quel idiot pas vrai ? Mourir de cette façon ce n'est pas à son avantage. J'en ai beaucoup souffert, de sa mort au contraire de ma mère elle, qui s'était rapidement trouvé un nouveau compagnon (je lui en voulais terriblement d'ailleurs). Elle me dégoûtait tellement que je me suis mis à la haïr, à l'ignorer, à ne plus lui parler. Elle voulait que je devienne un grand guerrier : j'ai refusé. De plus si devenir guérisseur pouvait me permettre de sauver des vies afin qu'il n'arrive plus le même accident qu'à mon père, alors le choix était vite fait (et je n'aurais pas à m'occuper d'une satanée femelle qui risquait de m'encombrer avec de la future progéniture pour enfin me remplacer dès le moment venu). Et me voilà aujourd'hui, apprenti-guérisseur. Maintenant tu connais toute ma vie. Content ?