Sujet: Rapport... Ou plus ? [Feat. Nébubu] Mar 28 Mar - 18:24
I'm a Khaleesi I'll ride my destiny !
PARTICIPANTS • Aile du Condor & Etoile de la Nébuleuse
Résumé • Aile du Condor rentre de patrouille, il est temps d'aller faire son rapport à Etoile de la Nébuleuse, sa cheffe. Mais, est-ce-que ça n'ira pas un peu plus loin...?
Rapport... Ou plus ?
Les rayons du soleil traversèrent le toit de la tanière des guerriers. Le pelage noir d'Aile du Condor se mit à briller de mille feux au contact des rayons. Il ouvrit peu à peu ses prunelles bleus et les clignas plusieurs fois... Le guerrier éternua arrachant un grognement d'un de ses camarades qui s'était réveiller. Il lâcha un petit rire et sortit de la tanière. La prairie était déjà peupler de multiples félins. Il se dirigea vers la réserve de gibier, aucun chaton en vu, ils sont tous en train de roupiller, tant mieux qu'ils restent là-bas les mioches ! Cauchemars s'étira longuement et piocha un maigre lièvre, les proies revenaient peu à peu, heureusement ! Il l'a dégusta seul dans un coin, le guerrier regardait le camp sans savoir quoi faire. Il soupira une fois sa proie fini et se leva prêt à aller chasser, mais sa Lieutenante fit les patrouilles, il est chef d'une d'entre elles. Il bailla et emmena le petit groupe dehors, il plongea dans le tunnel d'ajonc et sortit du camp sous le regard des chatons qui se levaient, pfiou il a eut chaud !
Une fois dehors, le sol était boueux et ses pattes devenaient peu à peu brunes. Les feuilles commençaient doucement à repoussées. Mais il ne fit pas plus attention au magnifique paysage qui l'entourait et se contenta de slalomer entre les arbres pour planter ses griffes et ses crocs dans un campagnol. Quelques heures plus tard, Aile du Condor et son groupe retournèrent au camp avec 5-6 proies. Ils entrèrent au camp et déposèrent leurs proies sous le regard affamé de certains jeunes guerriers. Quelques apprentis rentraient d'entraînement. Aile du Condor trottina et fixa la tanière de son cheffe, peut être devait-il faire un rapport ? Bah, après tout pourquoi pas ? Il prit une grosse souris pour Etoile de la Nébuleuse. Il s'approcha de la tanière sous quelques regards curieux auxquels il répondit en feulant. Cauchemars se racla la gorge et miaula d'une forte voix à sa meneuse de l'autre bout de la tanière :
❝ ▬ Etoile de la Nébuleuse ? C'est moi, Aile du Condor. Je peut rentrer ? ❞
Il attendit une réponse de sa cheffe et se lécha délicatement sa seule et unique patte blanche avant de la passé derrière son oreille.
Ma queue se balançait sur les restes de congère qu'un apprenti avait bousculée. Les anciens grognaient de sa maladresse ; et si la neige avait pénétré la tanière ? Ils seraient tous atteints du mal blanc et mourraient, mais, ah, qui s'en souciait ? Certainement pas les jeunots, car allons bon, chacun connaît leur négligence détestable et leur irrespect envers leurs aînés.
« Cela suffit. » je les interrompis net dans leurs geignements. « Il ne s'est rien produit de fâcheux, loué soit le Clan des Étoiles ; vous pouvez vous reposer en paix. Afin de vous rassurer, ces jeunes seront sous surveillance pendant la suite du déblayage. »
Je les laissai plantés au milieu du camp, estimant avoir effectué mon devoir. Mon antre avait besoin elle aussi d'être nettoyée, et j'y avais attelé un novice en conséquence, qui avait faillit à son entraînement – il était têtu et refusait de travailler. La fatigue est une chape de plomb mais, si l'on ne tente pas de la combattre, elle referme ses griffes, extirpe l'énergie du vivant et ne s'en détache plus. Je m'ébrouai et dressai mes murailles contre les remontrances éventuelles de l'apprenti en faction, m'immergeant dans ma tanière. Des remugles d'hiver y stagnaient désagréablement ; heureusement, le frottement régulier d'une branche d'arbre sur le sol témoignait de l'effort fourni par le jeune. Il avait changé mon nid et c'est dans un soupir d'aise que je m'y laissai tomber, harassée.
❝ ▬ Etoile de la Nébuleuse ? C'est moi, Aile du Condor. Je peux rentrer ? ❞
Oh, non ! Ils ne me laisseront jamais en paix!
Je m'assis derechef et remis de l'ordre dans ma pelisse cendrée.
Sujet: Re: Rapport... Ou plus ? [Feat. Nébubu] Dim 2 Avr - 12:03
Baissant la tête en attendant une réponse, ses oreilles pivotèrent quand il entendit le murmure presque inaudible de sa cheffe qui l'invité à entrer. Doucement mais sûrement il traversa le rideau de lichen qui les séparés et fit son entré dans la tanière. Il aperçu la femelle en face de lui assoupie sur sa litière, elle devait être fatiguée de toutes ses journées qui devaient lui semblaient interminable. Un sourire en coin il déposa la proie aux pattes de la meneuse et s'assit sur le sol poussiéreux. Il sourit à sa cheffe et bomba le torse avant d'annoncer d'une voix simple :
-"La patrouille c'est bien dérouler, nous avons ramenés 3 ou 4 proies et on a pu apercevoir la neige qui commençait peu à peu à fondre sur les zones exposés au soleil. La Saison des Feuilles Nouvelles arrive vite."
Aile du Condor observa sa meneuse déguster la proie. Il se rappela alors son entré au Clan du Vent. Le petit chaton qu'était Zack devint Nuage du Condor, il était heureux et fier... Même si l'insulte de chat domestique se faisait parfois entendre il s'en fiche et n'y fait pas plus attention, un vrai guerrier ne fait pas attention aux gènes et se contente de respecté le Code du Guerrier. Le mâle aux yeux bleus glacials souffla bruyamment et demanda sans trop réfléchir à Etoile de la Nébuleuse.
-"Tu dois t'ennuyer... Ca doit pas être facile tout les jours d'être chef d'un Clan !"
Il n'attendait pas vraiment de réponse. Il faillit ajouter une note narcissique du style "J'pense pouvoir le faire" mais ce retint. Elle a le pouvoir complet sur lui, et puis à quoi ça servirait d'énervé son chef ? Pas grand chose. Le jeune guerrier coula des regards un peu partout dans la tanière comme un chaton découvrant pour la première fois la tanière des apprentis. Comme lui l'avait fait autrefois. Un franc sourire s'afficha sur son visage et il fixa intensément sa meneuse, il se demandait comment elle pouvait faire pour supporter autant de responsabilité ? Le Clan, aussi sérieux ou bon soit-il, doit être parfois très dur à supporter. Entre les bêtises des chatons, des apprentis voire parfois des guerriers et les multiples menacent des autres Clans il faut avoir des yeux et des oreilles partout ! Bien qu'Aile du Condor ne doute en aucun cas de la puissance et de l'autorité de sa meneuse il a "peur" pour elle. Si une guerre venait à s'enclencher, saurait-elle mener son Clan à la victoire ? Seul le Clan des Etoiles le sait !
Il plongea pendant de longues secondes son regard dans celui de la chatte tigré et arqua un sourcil presque provocateur. L'éternelle insouciance du guerrier ne cessera-t-elle donc jamais de croître ? Sûrement pas. Il est comme ça. Aile du Condor se lécha la patte avant de doucement se secouer pour enlever un peu de poussière de sa magnifique robe noire.
-"A par ça, comment tu vas ? Aucune maladie ? Pas de blessure ?"
Oui, en effet il s'inquiéter un peu trop. Mais bon, après tout c'est le rôle d'un guerrier de s'inquiéter pour son chef non ? Bah peu importe, c'est trop tard maintenant il ne peut pas revenir en arrière !
-"La patrouille c'est bien dérouler, nous avons ramenés 3 ou 4 proies et on a pu apercevoir la neige qui commençait peu à peu à fondre sur les zones exposés au soleil. La Saison des Feuilles Nouvelles arrive vite."
Bah, encore des bavardages sur des généralités. Avais-je le temps pour l'écouter discourir sur des âneries ? Je me réprimandai et tâchai de l'écouter jusqu'au bout tout en me restaurant : il était fier de ses prises et il avait raison ; je me gorgeai de son bonheur afin de supplanter ma fatigue.
-"Tu dois t'ennuyer... Ca doit pas être facile tout les jours d'être chef d'un Clan !"
Je m'humectai les lèvres pour répondre, mais ne trouvai aucune réplique sage ou réfléchie à lui remettre. Peut-être sa question supposée était-elle rhétorique, mais cela me faisait plaisir qu'il pensât au fardeau de mes responsabilités. Peu de félins se penchaient sur la question, songeant que posséder un pouvoir absolu sur le Clan nous élevait au même rang que nos ancêtres.
Malgré tout, mon silence accroissait son insolence. Je n'aimais guère les regards qu'il portait sur mon antre, comme s'il jugeait mon intimité en toute impunité. De quel droit osait-il le faire ? Quelle mine pitoyable je devais avoir pour qu'il s'autorise une telle chose ! Pis encore fut le moment où il planta son regard dans le mien. Était-ce une étincelle de défi qui luisait dans ses lumineuses prunelles ? Je devais reprendre les rênes. Ce fut le comble lorsqu'il acheva enfin :
-"A par ça, comment tu vas ? Aucune maladie ? Pas de blessure ?"
Je fus frappée par la familiarité avec laquelle il s'adressait à moi, sa supérieure, qui avait droit de vie ou de mort sur lui. Je me redressai de toute ma hauteur, et formulai une réponse calme où pointait la menace :
« Je te remercie du souci de mon bien-être : je suis en excellente santé. » l'ayant recadré, je me radoucis, car il était tout de même attentionné : « Je peux constater en effet les fruits de votre chasse et je m'en réjouis. Il est vrai que la mauvaise saison n'est guère généreuse. Restaure-toi sans crainte, car les proies vont rapidement affluer. »
Après tout, il l'avait bien mérité, et mon moral se portait mieux du fait de sa présence. Je m'autorisai un sourire ; Aile du Condor n'était pas si insupportable qu'il n'y paraissait…
Sujet: Re: Rapport... Ou plus ? [Feat. Nébubu] Mer 5 Avr - 12:55
La meneuse se redressa d'un coup sous le regard presque provocateur du guerrier qui s'arracha un sourire. La voix de la cheffe s'éclaircie dans un écho :
« Je te remercie du souci de mon bien-être : je suis en excellente santé. » Mais de rien chérie, voila ce qu'il voulait répondre, mais il pouffa et ne dit rien ne voulant pas la stoppé dans son élan. « Je peux constater en effet les fruits de votre chasse et je m'en réjouis. Il est vrai que la mauvaise saison n'est guère généreuse. Restaure-toi sans crainte, car les proies vont rapidement affluer. »
Eh bah ! Il ouvrit légèrement ses pupilles tout en continuant de fixer la meneuse. Il lâcha finalement et se lécha la patte. Les proies affluer ? Pas encore, le froid est légèrement présent et les proies sortent à peine de leur hibernation, mais bientôt le tas de gibier débordera ! Normalement... Malgré ça, Aile du Condor ricana comme un imbécile et se mit de nouveau à la fixer en répondant : -"Il ne faudra pas s'habituer à marcher sur l'or, nous ne sommes pas à l'abris d'un mauvais prédateur"
Cette phrase semblait avoir un autre sens, un sens caché, et pourtant il arqua un sourcil en s'approchant d'elle d'un pas trop sur de lui, il allait finir à recevoir un coup de griffe lui ! Le mâle se pencha vers elle et susurra ces quelques mots d'une lenteur calculée : -"Ou peut être au contraire que nous pourrions tomber sous le charme d'avoir autant de proie et tomber bêtement dans le panneau..."
Il se recula sans rien ajouter, la femelle devait sûrement pas trop comprendre, ou alors elle s'imaginait des choses, quels genre de chose ? Bah, peu importe. Etoile de la Nébuleuse fait ce qui lui plait et ce n'est sûrement pas un ancien chat domestique qui lui donnerait des ordres. Chat domestique, voila une insulte bien particulière et pourtant... Et pourtant sa cheffe le considérait comme un vrai guerrier, chose que peut être il était mais en aucun cas le sang du guerrier coule dans ses veines, enfin normalement... Il changea complètement de sujet pour éviter de recevoir une multitudes de questions :
-"L'Assemblée approche à grand pas, qu'est ce qu'on pourrait dire ? Ou au contraire ne pas dire ?"
Des secrets, sa cheffe en avaient sûrement et pourtant il se contenta de la regarder sérieusement, attendant une réponse pure et sincère.
Je remarquai aussitôt mon erreur quand le guerrier prit davantage ses aises avec moi. Son air nonchalant n’était cependant pas hostile et je jugeais qu’il n’y avait pas à s’inquiéter – Aile du Condor aimait provoquer, et le fait que je sois une femelle ne jouait pas en ma faveur.
-"Il ne faudra pas s'habituer à marcher sur l'or, nous ne sommes pas à l'abris d'un mauvais prédateur"
Je manquai retrousser mes babines et feuler. Pour qui diable se prenait-il ? Il s’approcha d’un pas assuré, comme s’il me croyait déjà à ses pieds, prête à lui faire sa toilette sur commande. Je me contins, bouillonnante d’humiliation. Il osa se pencher et, sur le ton de la confidence :
-"Ou peut être au contraire que nous pourrions tomber sous le charme d'avoir autant de proie et tomber bêtement dans le panneau..."
J’en restai coite. Que devais-je comprendre à ces enfantillages ? Le novice s’était arrêté, écoutant la conversation avec intérêt. Je maudis sa présence et levai les yeux au ciel.
-"L'Assemblée approche à grand pas, qu'est-ce qu'on pourrait dire ? Ou au contraire ne pas dire ?"
Voilà qu’il pensait être lieutenant, à présent ! Je ne partageais ces informations qu’avec Symphonie des Abysses, en qui ma confiance était pleine et entière. Je sentis ma fourrure se hérisser et, malgré ma fureur, je me forçai à rester assise, droite et digne. Le sérieux qu’il abordait désormais me désarçonnait, mais je ne me laissai pas impressionner.
« Éloigne-toi », jetai-je d’un ton glacial, et je ne repris la parole que lorsqu’il obéit. Je ne congédiai pas l’apprenti, car ce serait une victoire de plus pour le guerrier. Je tentai de percer par-delà son regard et manquai me laisser emporter par les préjugés à son égard. Me voulait-il du mal ? Et pourquoi ?
« Ce sujet ne concerne que Symphonie des Abysses et moi-même, guerrier », repris-je en nous séparant clairement, moi en tant que souveraine et lui en tant qu’obligé. Par là-même, je soulignais qu’il faisait partie intégrante du Clan et qu’il devait s’astreindre à suivre, comme tout le monde, le code du guerrier, sans en être exclu. Je haïssais la discrimination, mais j’avais également un fort idéal de justice. Je m’éclaircis la gorge et poursuivis en temporisant :
« Mais tu me vois ravie de ta curiosité. » je n’aimais pas la manière dont les choses se poursuivaient. S’il continuait à me provoquer, il serait puni d’une corvée d’apprenti, et n’aurait certainement pas l’honneur de nettoyer mon antre. « Les anciens se plaignent beaucoup des chutes des dernières neiges sur leur tanière… » je laissai ma phrase en suspens afin qu’il digère le sous-entendu. « Quel dommage que les guerriers compétents soient occupés par leurs tâches de mentors. »
Je réfléchis à la manière de le congédier tout en soutenant froidement son regard. Il était bien trop orgueilleux pour s’excuser.
Sujet: Re: Rapport... Ou plus ? [Feat. Nébubu] Dim 9 Avr - 21:36
Le pelage de la meneuse d'hérissa, il déglutit, oups un peu trop ? Il resta malgré tout dans sa position et fronça légèrement des sourcils, il déteste qu'on lui résiste de la sorte...
« Éloigne-toi » Son ton glacial le raidit et il ne put qu'obéir sans faire d'histoire. Il s'éloigna convenablement. Elle semblait en doute, sur lui ? Il était loyal malgré ses origines. Et si elle doutait d'elle dû à ça ?! Il baissa légèrement les yeux pour "s'avouer" soumis. Mais un léger sourire ne cessait de se mêler à son visage. Elle reprit la parole après s'être éclaircie la voix d'un raclement de gorge :
« Ce sujet ne concerne que Symphonie des Abysses et moi-même, guerrier » Il sentit les poils de sa nuque se hérisser. Il se retint de dire quelques chose, pff... Et puis bon, Symphonie des Abysses est né ici, lui n'est qu'un simple chat domestique pour sa meneuse ! Enfin, il pense. Houla, il vient lui même de son rendre compte qu'il vit naître en lui une pointe de jalousie. Après tout, Symphonie des Abysses est très proche d'Etoile de la Nébuleuse ! Oh et au pire il s'en fiche ? Pas trop en fait... Oui, il est jaloux. Pour aucune raison mais bon il l'est...
« Mais tu me vois ravie de ta curiosité. »
Il arqua un sourcil avec un sourire idiot. Il se sentait presque fier de sa bêtise ! Mais son avis changea très vite en entendant la suite du monologue de la cheffe :
« Les anciens se plaignent beaucoup des chutes des dernières neiges sur leur tanière… » Elle laissa sa phrase en pause, il a comprit, il déglutit en faisant une mine dégoûté. Lui ? Avoir une tâche d'apprenti ? C'est pas un mioche ! « Quel dommage que les guerriers compétents soient occupés par leurs tâches de mentors. »
Il écarquilla les yeux mais arqua une nouvelle fois un sourcil. Il sait déjà quoi répondre, et bien sûr sa voix restera très sarcastique avec une petite pointe d'innocence :
-"Oooh, tu as donc dit que je suis compétent, voilà une bonne nouvelle je suis donc digne d'un guerrier et non pas d'un chat domestique, tant mieux me voila rassuré"
Il se gratta l'oreille et la fixa, elle ne semblait pas très contente. Il plongea son regard dans le sien une nouvelle fois. Il observa ensuite le corps de la femelle, agile, fin et musclé, digne d'une meneuse parfaite. Son pelage gris se mêlait à la pierre qui comblait sa tanière vide. Le guerrier s'éloigna d'un pas et reprit légèrement inquiet :
-"Heuu j'rigole hein !" Ca risque pas de trop passer. Et puis, il n'allait pas s'excuser ! Enfin si, mais il ne comptait pas le faire normalement, après tout, Aile du Condor ne peut pas être normal, il est tellement bizarre quand il parle... Il continua pour d'étendre l'atmosphère "Ô grande Etoile de la Nébuleuse, veuillez m'excuser de cette insolence, que puis-je faire pour me faire pardonner ?"
Un sourire en coin il se lécha l'épaule. Il jouait clairement avec sa meneuse, essayait-il de la pousser à bout ? Nan, il voulait juste s'amuser un peu, il trouver ça drôle de la voir en colère, lui même ne savait pas pourquoi. En même temps les femelles en colère sont tellement peu crédible ! Le matou noir regretta presque sa pensée, elle elle était crédible et il ne voudrait en aucun cas l'avoir à dos ou pire qu'elle soit réellement en colère contre lui. Ou ça se trouve elle va simplement rigoler ? Trop de questions se bousculaient dans la tête du guerrier. Le matou se mit coucher, à l'aise, comme chez lui ! Il se souvint aussi ses douces lunes dans la tanière des Bipèdes. Il avait toujours dit que les Bipèdes étaient horribles, certes c'est vrais, mais ils avaient une tanière magnifique ! Mais à choisir entre ses deux vies il préfère de loin vivre avec Etoile de la Nébuleuse, enfin le Clan d'Etoile de la Nébuleuse !
*Oui, enfin Etoile de la Nébuleuse tout court*
Chuut petite conscience... Bon, elle a pas trop tord mais le Clan du Vent est à présent sa famille et il y vit très bien ! Malgré quelques insultes...
-"Oooh, tu as donc dit que je suis compétent, voilà une bonne nouvelle je suis donc digne d'un guerrier et non pas d'un chat domestique, tant mieux me voilà rassuré"
Je le foudroyai du regard, dents serrées. Toutefois, mon autorité naturelle ne le fit guère aller plus loin dans la provocation.
-"Heuu j'rigole hein !" je fus soulagée en constatant qu’il se rappelait à qui il avait affaire, et le respect qu’il me devait. "Ô grande Etoile de la Nébuleuse, veuillez m'excuser de cette insolence, que puis-je faire pour me faire pardonner ?"
Malgré moi, je fus touchée par ses propos. Un autre l’eût mal pris ; mais je décelai en cet instant une volonté sincère de réparer le mal qu’il avait commis, si dissimulée cette volonté fût-elle. Il acceptait de sacrifier une partie de son orgueil pour éviter de me froisser plus encore. Curieusement, cela m’émouvait. Son geste désinvolte pour se lécher l’épaule était certes provoquant, mais après tout, n’était-ce pas dans sa nature ? Je l’observai sans rien dire, pesant le pour et le contre, et me rendis compte qu’il serait injuste de le traiter comme un apprenti insolent. Il savait ce qu’il faisait ; il agissait comme un guerrier retors. Un guerrier ; pas un chat domestique.
Il s’allongea ; mes oreilles frémirent. Je choisis de ne pas réagir. Il pouvait profondément m’agacer, mais au fond, il m’attendrissait, et je ne pouvais aller à l’encontre de ce sentiment. Peut-être parce que je compatissais à sa condition dans le Clan, que j’avais conscience des difficultés qu’il éprouvait. Ou peut-être parce que…
« Rien. », m’entendis-je répondre et, stupéfiée, j’observais ma langue réagir avant ma réflexion. J’eus même l’ébauche d’un sourire sans réellement le contrôler. Je congédiai l’apprenti de ma tanière et soupirai. « Cet empoté ne fait que répandre la crasse partout, décidément. » mon regard se dirigea enfin vers Aile du Condor. « Eh bien ? Est-ce une façon de se tenir devant un meneur ? »
Le ton était espiègle cette fois, et, bien que j’en fusse étonnée, je ne le regrettais pas.
Sujet: Re: Rapport... Ou plus ? [Feat. Nébubu] Mer 12 Avr - 21:45
Les secondes duraient des heures et Aile du Condor allait reprendre la parole quand il entendit la voix de sa meneuse :
« Rien. »
Se mot trottait dans son esprit encore et encore. Rien. Il faillit répondre "Sérieusement ?" mais se rendit compte que ça le rendrait vraiment idiot. Un sourire s'afficha sur le visage de la cheffe. Le mâle eut un petit rire nerveux. Elle ordonna à l'apprenti de partir, ce que bien sûr il fit. Tant mieux, le morveux ne manquait pas une miette de la conversation, et ça énervait légèrement, mais très légèrement, Aile du Condor. Le guerrier fixa sa meneuse qui elle ne lui avait pas lancer un regard, il se sentait presque frustré, elle s'exclama :
« Cet empoté ne fait que répandre la crasse partout, décidément. »
Lorsque enfin ses prunelles se décalèrent vers celles du guerrier elle miaula d'une voix espiègle :
« Eh bien ? Est-ce une façon de se tenir devant un meneur ? »
Il se redressa subitement en grimaçant de surprise. Il détourna le regard et répondit en rigolant :
-"Non absolument pas veuillez m'excusez. Quel horrible matou oserait mal se comporter face à une femelle aussi belle que vous"
Il a vraiment osé. Il a vraiment dit ça. Il écarquilla les yeux en se rendant compte de ce qu'il venait de dire. Imbécile. Chut conscience ! Le guerrier se mit à avoir un fou rire, il n'arrêtait pas de rigoler. Il avait les larmes aux yeux lorsque enfin il réussit à se calmer en respirant profondément. Il se racla la gorge pour empêcher un autre rire de s'échapper de sa gueule, il pouffa alors :
-"D-désolé"
Un nouveau rire était partit. Il se calma plus rapidement et se sentit mal à l'aise. Un gêne qu'il combla en détournant le regard de la meneuse qui devait le prendre pour un fou. Après quelques minutes de vide il décida de briser le silence d'un coup :
-"Heuu Etoile de la Nébuleuse..."
Il préparait sa bêtise. Un petit air innocent, une petite bouille désolé. Le mâle à la robe noir se leva et effleura le pelage de sa cheffe en ronronnant avant de demander :
A mon grand soulagement, le guerrier empoté se leva, masquant s a gêne sous l’amusement.
-"Non absolument pas veuillez m'excusez. Quel horrible matou oserait mal se comporter face à une femelle aussi belle que vous"
Mes moustaches remuèrent ; cette réponse ne me convenait pas en tant que meneuse – pas du tout. Je plissai les yeux, grondant doucement, prête à en venir aux griffes s’il le fallait. L’autorité n’est rien sans force, je le savais douloureusement. Mais, en tant que femelle, ce compliment me touchait, indéniablement, et cela me troublait davantage. J’endossai le rôle de chef en le menaçant du regard.
-"D-désolé"
Sincère ? Ironique ? Une petite voix me souffla qu’il était allé beaucoup trop loin, que je devais le congédier sur-le-champ et l’empêcher de revenir sans un motif valable. Mais Aile du Condor qui s’excusait, c’était presque trop beau pour être vrai – c’était un véritable honneur. Pouvais-je le nier ? Pouvais-je nier qu’il ressentît du respect à mon égard et un besoin de me défier ? Cependant il ne cessait de rire, et j’étais trop perplexe pour dire quoi que ce fût. Je me sentais vexée, bafouée, et flattée à la fois. Un terrible silence tomba sur mon antre et, l’espace d’un cruel instant, je crus avoir perdu toute influence sur lui.
-"Heuu Etoile de la Nébuleuse..."
Je me crispai, prête à bondir, à crier qu’il n’était qu’un sombre imbécile et ne méritait pas le titre de guerrier. J’étais trop effrayée pour tenter de comprendre ce qu’il voulait me dire.
-"Une partie de chasse ?"
Ce fut si inattendu que je me détendis d’un seul coup, les yeux ronds comme des soucoupes. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi obstiné, comme un gamin – et, par le Clan des Étoiles, j’admirais cette qualité qui se perdait si facilement. J’étais sa supérieure, je l’avais rejeté, et il se jetait quand même dans le vide. Je me rendis compte que je n’avais plus chassé depuis longtemps, et, remise de ma surprise, je répondis :
« Si cela sert à excuser tous tes méfaits, je suis preneuse. »