La Guerre des 5 Clans
Bonjour cher minet, et bienvenue par minous! Nous espérons de tout cœur que tu rejoindras un Clan et que y seras fidèle! Nous t'attendons!
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 « 'Cause I'm the Blood which illuminates you. » - 100%

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Symphonie des Abysses
LIEUTENANTE DU VENT
Symphonie des Abysses
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MessageSujet: « 'Cause I'm the Blood which illuminates you. » - 100%    « 'Cause I'm the Blood which illuminates you. » - 100%  Icon_minitimeMer 20 Juil - 12:19

Etoile Écarlate
« Vous avez piètre allure Monsieur le chat, mais votre sourire apporte du réconfort » - Alice

Âge : 32 lunes
Sexe : Femelle
Clan : Ombre
Rang : Cheffe
Caractère

It's what I think. You can't understand. Le Sang. En voilà une chose que nous décrivons comme dégoûtante. Comme malfaisante. Comme laide. Mais c'est faux. Le Sang n'est que bienfaisance. Il fait certes peur, mais il vous aide à survivre, car sans lui, vous mourrez. La Lumière et le Sang ne sont-ils, au final, pas pareil? Ce sont des besoins vitaux dont vous ne pouvez vous séparer. Il ne demande rien de plus que de se faire accepter, et ils sont respecté et, au final, aimés.

Physique

Du Feu. Une fourrure de Feu. Elle brille, elle s'illumine comme la Lumière. Elle ondule au vent. Elle brûle à en faire mal aux yeux. Ce ne sont pourtant que des petites flammes, pourtant bien dangereuses. Petites flammes bien dangereuses qui laissent tout de même apparaître griffes et morsures sur la terre du Feu; la peau. Une terre bien abîmée au fil des guerres et des combats menés.
Une vision parfaite. Des yeux aux iris de Sang. Oui, rouges comme le Sang. Recelant toutes les émotions, toute une phrase ne peut se dire rien qu'en un regard. La tristesse, la colère, la joie, la peur. Aucune parole ne serve à correctement les exprimer. Les yeux en sont le meilleur moyen. Un battement de cils, voilà ce qu'il faut, rien de plus.
Une ouïe développée. Deux oreilles en pointes, toujours aux aguets à chaque instant. Toujours tournées vers un son.
Une taille fine et élancée, permettant agilité et vitesse. Une queue longue procurant équilibre. Des muscles puissants aux pattes. Des rocs et des griffes acérés et tranchants.
Une guerrière.


Histoire


Une giclée de Sang sur la neige blanche. Un cri d'effroi à en perdre ses tympans. Je n'entendais rien que des miaulements et des grognements à perdre poumons. Mes yeux clos ne me permettaient de voir, et j'en remercie encore le Clan des Etoiles. Je ne sentais qu'une présence vivante près de moi, ainsi que deux froides, probablement décédées. Puis déboulèrent plusieurs chats, criant une alerte aux renard. Je sentis son haleine au-dessus de ma tête, lorsque quelqu'un le bousculai, et ce fut son sang que me mordit. J'en était couverte. Un autre guerrier me prit par la peau du coup, et me ramena au camp, que je ne connaissais pas encore.

Mes paupières enfin s'ouvrirent et je contemplai la pouponnière d'un regard émerveillé. Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis le renard. Personne, non, personne, ne m'apprit ce qu'étaient advenus à mes parents biologiques. Une reine m'avait accueillie dans sa portée, elle était d'une gentillesse... Mais moi, je le savais, ce qui s'était passé. J'en étais sûre, même certaine. Alors que ma mère avait mis bas hors du camp, mon père s'était battu contre le renard qui les avait croisé. Il avait alors perdu la vie et une patrouille fut arrivée... Le renard était venu près de moi, ma mère m'avait protégée, et c'est de son sang que j'avais été arrosée. L'on m'avait appelé Patte de Sang, probablement pour ça...

Ma tristesse ne passait pas, mais le temps ne m'attendait pas. Trois lunes passèrent alors que je gardais un air triste, et que les autres chatons essayaient difficilement de m'aider. Chaque fois, je m'écartais d'eux, refusant toute aide. Tout ce que je voulais, c'étaient mes parents. Ma mère adoptive était trop gentille, elle avait tout fait pour la remplacer. Je 'adorais. Mais une mère est irremplaçable, sachez-le. Les apprentis aussi, ça leur arrivait de venir près de moi, rarement, mais ça arrivait. Je préférais cependant la solitude à des chats hypocrites. Car oui, je les pensais ainsi. Peut-être ne voulait-ils juste me rendre le sourire pour ma mère adoptive, pas pour moi. Je ne voulais pas de la pitié des autres. Il m'arrivait souvent d'être seule dans la pouponnière et de rager un bon coup. De pleurer. Je voulais mes frères aussi! Ceux morts en même temps que mes parents, mais par le froid. Pourquoi n'étais-je pas morte avec eux? Plutôt mourir que de n'avoir aucune famille!

Vint l'âge de mes six lunes. Mon mentor fut le compagnon de ma mère adoptive. Mon père adoptif, en fait, mais je ne l'avais jamais pris comme tel. Mais il fallait que j'apprenne, et là seulement, toute ma rage pourrait s'envoler. Je pourrais me venger, bien que l'on m'a souvent répété que la vengeance ne soigne rien. Notre visite du territoire se passa silencieusement, bien que parfois, Tornade Enragée, mon mentor, me demandait si ça allait. Si ça allait mieux. Je voyais bien qu'il avait des remords. Il faut savoir qu'il avait aussi perdu quelqu'un: son frère, qui n'était personne d'autre que mon père. Mais il n'était pour mieux ni mon oncle ni un père adoptif. Juste une connaissance qui essayait de se rattraper d'avoir été si absent lorsque je n'avais personne. Cependant, je restais heureuse de voir à quoi ressemblait notre belle pinède. Les arbres sombrent, les brindilles sur le sol, les oiseaux qui chantent: rien ne m'échappaient, et ma joie était celle d'un chaton qui pouvait sortir pour la première fois de la pouponnière.

Je m'étais fixé un objectif: tuer un renard de mes propres pattes. Pour ça, je m'entraînais du matin au soir, d'arrache-patte. Malgré moi qui voulait garder mon rang d’antipathique, je me rapprochais de mon mentor, comme tous les apprentis, et il devint enfin l'oncle que je n'ai jamais eu. Mais malgré ça, ma peine ne disparaissait pas. Chaque nuit je m'éclipsait, chaque nuit je m'entraînais, seule. Chaque nuit je hurlais ma rage. Les autres apprentis étaient aussi forts que moi, malgré tout, et j'étais seule. Je l'avais cherché. Je le sais. Et je n'avais besoin de personne, de toutes façons! Seule. Dans la forêt. Je pouvais hurler, pleurer, sans que personne ne m'entende. Je revenais plusieurs heures plus tard, et faisais comme si j'avais passé une bonne nuit.

J'avais neuf lunes quand mon mentor me réprimanda pour la première fois. Il me trouvais trop fatiguée, trop lasse et trop molle. Je dus lui mentir, ce qui me déplut, mais je n'avais pas le choix, il ne fallait pas qu'il sache. Personne ne devait savoir. Je ne pouvais me confier à personne. Le soir même, je sortis, et filai dans la pinède. Il y faisait frais, beaucoup plus que dans la tanière des apprentis, et je pouvais de nouveau pleurer. Pourquoi n'arrivais-je pas à tourner la page? Tout le monde a déjà perdu quelqu'un de proche, c'est certain, et personne ne le pleure toutes les nuits. Alors pourquoi...? Soudain, alors que je griffais un trop d'arbre de mes griffes pointues par l'habitude, j'entendis quelqu'un m'appeler...
« — Nuage de Sang? Tu es là? »
C'est Nuage Sauvage! Il m'avait suivie?!
« – Heu... Ou-oui. Je voulais juste prendre l'air aujourd'hui. » Cette excuse n'allait pas fonctionner, c'était certain. Je vis l'apprenti deux lunes plus âgés apparaître de derrière un buisson, et lui demandai.
« – Qu'est-ce que tu fais ici? »

Le mâle s'avança et s'assit devant moi, me dévisageant durement. Qu'est-ce qu'il a? Je me le demandais bien.
« — Ce que je fais ici? Tu crois que je n'ai pas remarqué que tu venais ici nuit après nuit? »
J'en restai gueule bée... Je n'avais jamais entendu ni vu personne! Et je faisais chaque fois attention d'être bien discrète... Pourtant...
« – Je ne vois pas ce que tu veux dire. Laisse-moi tranquille. »
J'avais besoin d'être seule, cela ne servait à rien que j'en parle à qui que ce soit. Nuage Sauvage avait toujours essayé d'être sympa, mais, comme les autres, je le rejetais. Je n'avais besoin de personne. Je le regardais durement, et lui parlait froidement. Cela lui arracha un grognement intérieur.
« — Tu ne vois donc pas que tu te tues de l'intérieur à ne rien dire à personne? »
« – Il n'y a rien à dire. »
Je lui tournai le dos et pris le chemin du retour, bien décidée à l'ignorer. Raté. Il le suivait déjà, et se plaça devant moi.
« – Tu m'as entendue, laisse-moi!! »
« — Pas tant que tu n'auras pas parlé. Je sais pourquoi tu viens ici. Il m'arrivait de te suivre, tu n'es pas toujours discrète... Et je sais que tu aurais voulu les connaître. »
Ses paroles me firent chanceler. Pourquoi faisait-il ça? Ça l'amusait, de le voir souffrir? Pourtant, je ne voyais dans ses yeux que de la pitié... Encore de la pitié! Je n'en voulais pas de leur pitié! Je me rassis, regardant mes pattes, et grognai dans la gorge. Qu'ils aillent tous se faire voir.
« – Je te le répète: je n'ai rien à dire. »
« — Ça veut dire que tu ne viens pas chaque nuit pleurer tes parents ici, où ils ont décédés? »
Ça y est. Il avait touché un point sensible.
« — Tu ne t'en remets pas parce que tu n'en parles pas, je sais de quoi je parle. »
C'est vrai, il avait perdu quelqu'un aussi, lui. Son père si mes souvenirs sont bons. Je n'étais qu'une égoïste, en fait. Une personne qui reste seule et qui ne pense qu'à ses propres problèmes avant ceux des autres. Je relevai la tête, les yeux pleins de larmes.
« – C'est bon, t'as gagné: ils me manquent. J'aimerais les avoir à mes côtés pour me supporter. J'aimerais qu'ils me réconfortent quand je vais mal. J'aimerais qu'il me félicite quand je deviendrai guerrière. J'aimerais parler à ma mère pendant des heures et m'entraîner avec mon père à en perdre le souffle. J'aimerais... J'aimerais juste qu'ils soient avec moi. J'aimerais juste... Juste qu'ils soient vivants. »
Je retins mes larmes, je ne pouvais pas pleurer devant lui. Étonnement, il n'ajouta rien, et me frotta l'oreille avec son museau, geste que j'aurais normalement rejeté. Je n'en avais ni l'envie ni la force cette nuit là. Je m'étais ouverte pour la première fois. Ça faisait plus de bien que de mal, en fin de compte.

Une lune était passée depuis que j'avais parlé à Nuage Sauvage. D'ailleurs, ce dernier était devenu guerrier sous le nom de Forêt Sauvage. Nous nous étions quelque peu rapproché, mais je gardais encore un peu mes distances avec les autres. Malgré que j'allais un peu mieux depuis, je pleurais encore mes parents, bien que moins souvent. Il m'arrivait de sortir la nuit encore quelques fois, mais je ne faisais que m'entraîner; je n'avais pas perdu mon objectif de vue, voyez-vous. Je prenais mes entraînements d'un sérieux que je ne m'imaginais pas capable, et je voyais enfin un amélioration. J'essayais aussi de me rapprocher de ma mère adoptive, Fleur Sombre. Je l'avais vraiment rejetée, mais elle avait toujours été gentille malgré ça; mais quelqu'un m'avait ouvert les yeux: je n'avais été qu'une pire égoïste et il fallait que je me rattrape. Malgré tout, je m'étonnais chaque soir à dire cette phrase:
Maman, papa, quoi que je fasse, vous serez toujours mes parents, et je vous aimerai quoi qu'il arrive.
Loin de moi l'idée de vouloir mourir pour les voir, mais j'aurais quand même aimé savoir si ils m'aimaient. Enfin... Si ils étaient morts pour moi, je ne devrais pas en douter.

Des acclamations par dizaine et une fierté incomparable. J'avais douze lunes. Mon nom est Lumière de Sang. Et je venais de devenir une guerrière à part entière. Mes yeux brillèrent de joie tandis que mes proches vinrent me féliciter. Forêt Sauvage en premier. Et mes parents adoptifs en second. Ils étaient devenus comme de seconds parents pour moi, et je les aimais enfin. J'avais enfin une raison de vivre... Mes frères et ma sœur adoptifs aussi, je m'étais rattrapée dans ma mauvaise lancée et m'étais rapprochée des autres comme je ne l'avais jamais fait. J'avais une famille. Une vraie. Peu après, je sortis en forêt j'avais besoin de fêter ma joie. Sans que je ne demande rien, Forêt Sauvage me suivit et nous allèrent en silence là où nous nous étions vraiment parler pour la première fois. C'était plus devenu un endroit de joie que de décès pour moi.

Le rang de guerrière... Ah que je l'aimais! Participer aux batailles, diriger une patrouille... La vie m'allait mieux ainsi. A mes quinze lunes, j'eus mon premier apprenti: Nuage Occulte. Je le connaissais à peine, mais je comptais bien faire de lui un grand guerrier! C'était un chat noir, assez petit, mais il était déjà fort. Dès le premier jour, je l'emmenai visiter le territoire; il était comme moi: tout excité. En même temps, tous les apprentis sont comme ça, non? Cela me fit repenser à ma première journée d'entraînement. Je la regrettai un peu... J'aurais dû être plus enthousiaste et plus gentille envers mon mentor. Mais c'est du passé! Nous rentrâmes au Clan vers le début du crépuscule. Il avait déjà hâte de tout savoir. En quelques sortes, je m'identifiais un peu à lui.

J'avais dix-neuf lunes lorsqu'un renard avait été repéré par une patrouille près des marais. Instantanément, un grognement sourd parvint de ma gorge, et je me proposai pour partir dans la patrouille malgré les entraînements que je devais faire avec Nuage Occulte. Étonnamment, je ne vis pas Forêt Sauvage... Nous partîmes dans la forêt dès que notre groupe fut près, et coururent vers les marais. C'est lorsque j'entendis un miaulement familier que je compris: celui qui avait repéré le renard n'était autre que Forêt Sauvage, et il y était resté pour le battre! Je voulus courir rapidement vers eux, mais mon oncle, faisant partie de la patrouille aussi, m'en empêcha: si j'y allais, c'est moi qui allait mourir. Je m'en fichais pas mal, de ma vie, mais je ne devais pas mettre toute une patrouille en danger.

Je poussai un cri de rage lorsque je bondis sur le renard. Il me fallait sa vie. Contre celle de mes parents... Je lui avais sauté sur le dos tandis que le reste de la patrouille l'attaquait également. Il me pris et m'envoya valser plus loin. Je roulai sur le sol avant de me précipiter de nouveau vers lui. Alors que je lui mordis les pattes, je sentis son haleine horrible près de ma nuque; heureusement pour moi, un guerrier lui sauta sur le museau. Le renard me fit un violent coup de patte dans le flan, ce qui m'arracha un grognement de douleur. Peu après, le renard, dégoulinant de sang, s'échappa rapidement. J'aurais voulu le tuer, mais c'était trop imprudent. Je cherchai Forêt Sauvage du regard, et le vis, couché sur le flan, un peu plus tard. Clopin-clopant, je le rejoins, et fourrai mon museau dans sa fourrure rousse-brune tigrée. Il respirait à peine...
« – Il faut l'emmener chez notre guérisseur, tout de suite! »
Je n'avais aucun droit de donner des ordres ainsi, mais je m'en fichais pas mal. J'avais perdu trop de proches comme ça. Je sentis une présence à mes côtés, et tournai le visage vers mon oncle. Il me regardait d'un air peiné. Et triste. Il déposa sa queue sur mon épaule, et secoua la tête. Non... C'est faux. Il respire encore. Plusieurs guerriers l'apportèrent au camp, tandis que je suivais, mes yeux embrumés de larmes qui ne voulaient pas couler. Qui ne voulaient plus couler.

J'étais restée à son chevet chez le guérisseur pendant plusieurs jours. Finalement, voyant qu'il respirait encore, le guérisseur avait dit qu'il avait encore une chance de s'en sortir. Mais faible. Finalement, combattre un renard ne m'avait pas vraiment soulagée de ma peine... Peut-être parce je ne l'avais pas tué? A côté, je continuais l'entraînement de Nuage Occulte avec le maximum d'entrain possible, et je m'excusais souvent auprès de lui pour mon manque de motivation. Il me regardait à chaque fois en disant "Je comprends, ne t'en fais pas." Il était déjà sage... Mais dans ces yeux, en plus de la tristesse, il y avait de la pitié. Encore. Toujours.

Un matin, alors que j'avais passé la nuit dans la tanière du guérisseur aux côtés de Forêt Sauvage... Je ne sentais plus qu'une très faible respiration à mes côtés. Tout de suite, je me mis en alerte et me levai, regardant le guerrier. Il me fixait, l'air triste mais heureux.
« – Ne pars pas... »
Je me recouchai à ses côtés en fourrant mon museau dans sa fourrure tandis qu'il murmurait un simple "Je t'aime." avant de fermer les yeux, et stopper toute inspiration. Son corps devenait froid au fur et à mesure... Son odeur était encore là. Alors je restais. Le guérisseur comprît vite lorsqu'il nous vit. Je me levai péniblement et partis en silence de sa tanière. Je me dirigeai hors du camp, là où nous nous rendions si souvent... Je m'y couchai et ne bougeai plus.

La veillée se fit le soir même. Ca y est. Le sort s'acharne de nouveau sur moi. t je redeviens aussi égoïste qu'avant. Il n'aurait pas aimé que je reste si renfermée, mais je n'y pouvais rien! Il n'y a qu'à lui que je me confiais... Je sentis une présence autour de moi, et même son odeur. Cela voulait-il dire qu'il veillait encore sur moi? Mais je le voulais vivant, moi! Pas dans le Clan des Etoiles!

J'eus mes vingt-et-une lunes lorsque Nuage Occulte fut baptisé guerrier sous le nom de Nuit Occulte. Malgré mon chagrin, je me battais toujours aussi bien, ou du moins, je l'espère, et je faisais mon possible pour faire de mon mieux toutes patrouilles. En clair, il n'y avait que mon mental, et non mes capacités physique, qui avait chuté. Il n'y avait que mon ancien mentor à qui je parlais encore de temps en temps. Ma mère adoptive et mes frères et ma sœur aussi, ça m'arrivait. Mais en bref, je restais un peu isolée, je m'éloignais de nouveau des autres.

Le chef perdit sa dernière vie à cause d'une maladie quelconque lors de mes vingt-quatre lunes. Rose Enflammée devint alors la cheffe sous le nom d'Etoile Enflammée. Nous étions tous rassemblés au pied du Roc, juste avant minuit, pour savoir qui serait le nouveau lieutenant du Clan. Je me figeai lorsqu'elle prononça mon nom. Moi?! Pourquoi moi? Je me remettais à peine de tous ces morts, et me voilà lieutenante. Malgré ça, une bouffée de joie me prit quand même.

Les lunes étaient passées et me voilà maintenant cheffe, sous le nom d'Etoile Écarlate. Mon Clan reste ma vie, tandis que j'essaie de noyer mon chagrin...

Maintenant? Quoi, maintenant? Je n'ai de raison de vivre que mon Clan.
J'ai renoncer à la vengeance, et à l'amour. Il ne me reste que la peur. Et la vie.

Un peu de vous

PUF : Bloody 8D
Âge : 13 ans et des poussières... ~
Comment avez-vous connu le forum? : Je me le demande bien! x)
Un avis dessus? : C'est pas à moi de jugez. xP
Codes du règlement : Aaah, ce pouvoir à pouvoir se les auto-valider! 8D

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